Les origines du Snooc |
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Le Snooc est inspiré du Paret. c’est un véritable retour aux sources en redevenant un véritable outil de transport pour ce déplacer en montagne.
Ce qui est exceptionnel dans le Snooc, c’est d’avoir le même équipement pour monter et descendre. Cet optimisation du matériel permet un gains de poids, d’encombrement et de confort impensable il y a seulement quelques années.
C’est aujourd’hui possible et nous ne serions pas supris que le Snooc devienne une pratique leader dans le milieu de la montagne ! |
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Les origines du Yooner |
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Le Yooner est inspiré d’un utilisé par les écoliers au début du siècle dans la vallée de Thones : le Paret... | ||||
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Facilement contrôlable dans la pente et très ludique, |
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le « Paret » nécessitait néanmoins quelques améliorations pour prétendre aux pistes de ski…C’est ainsi qu’est né le « Yooner ». | ||||
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Le Yooner est la réalisation d’un rêve d’enfant :
"qui n’a pas rêvé de prendre le télésiège avec une luge pour faire la descente de sa vie !!" |
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Le Yooner offre des sensations proches d’une luge ou d’un petit kart des neiges, c’est une luge qui ne correspond pas à la définition qu’en fait le service des consomateurs. Nous l’apellerons donc monoluge ou "Bock" en anglais. |
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Définition du Yooner :Le yooner est un siège monté sur un patin et permet de pratiquer la luge sur les pistes. Pourquoi le YOONER ?Le Yooner est un nouveau concept de glisse inspiré d’une luge ancestrale et artisanale utilisée comme moyen de locomotion facilement contrôlable dans la pente, que l’on retrouve dans de nombreuses vallées alpines sous différentes appellations ("Paret" dans les Aravis). Evolution du Yooner2014/2015, le Yooner est retravaillé par Yoan Bibollet son concepteur pour palier aux limites de la première version. Il s’agit de lui attribuer un patin plus large et long avec une vrai semelle de ski. Les inconvénients auquels pallient le "Yooner enduro" sont : Dans une neige molle (fraiche ou humide), le Yooner enduro apporte une surface portante qui permet à l’utilisateur de limiter l’enfoncement de l’arrière. Dans une neige très froide, la nouvelle semelle plastique limite le bottage (neige aglomérée sous la semelle) qui rendait la descente impossible sur des neiges très froide. Un produit "corrigé" qui amène toujours plus de confort et de plaisir sur les pistes Pour qui le Yooner ?Le Yooner est une activité d’appoint. Il est disponible pour partager des moments conviviaux, et répondre à une évolution des attentes des pratiquants. Il permet également de proposer une nouvelle activité sans aucun cout d’aménagement de remontées mécaniques supplémentaire.
Le Yooner pour répondre aux évolutions des pratiques de sport d’hiver : On constate une augmentation de la population senior. Selon le Panel National ski / Afit-SEATM : « trois panélistes de plus de 45 ans sur cinq imaginent, d’ici à dix ans, modifier leurs habitudes de ski pour se tourner vers une pratique moins intensive du ski alpin, plus tranquille, voire vers une autre activité. 9% se voient cesser toute pratique, plus particulièrement après 60 ans. » Le Yooner pour répondre aux évolutions des attentes :L’ODIT2 remarque que : « La spécialisation autour du produit ski alpin semble convenir de moins en moins aux attentes des clientèles nationales et internationales qui sont plutôt à la recherche de produits pluridisciplinaires permettant de multiplier les pratiques et d’accroître l’enrichissement personnel. » Dans l’étude 2007/20083 : « Les attentes des clients de la destination montagne évoluent, Le ski de piste sera pratiqué dans 6 séjours sur 10, […]. Les autres activités de neige sont également largement prévues, elles concernent 44% des séjours(1). » Le Yooner pour répondre aux évolutions des valeurs socioculturelles
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S’équiper :Pour acheter un Yooner, il suffit de ce rendre dans un magasin de sport en station ou sur le site de TSL ou sur le site du Yooner qui détail les revendeurs internet :Inuka, Snowleader,snowuniverse, skiclic, raquetteshop, france-nordicwalking
Le prix d’un Yooner neuf est d’environ 169€ TTC, certains site internet proposent le Yooner à un tarif inférieur.
Fin décembre 2011, le meilleur tarif pour un Yooner neuf est de 139€ chez Terre Découverte
Pour acheter un Yooner d’occasion : Il y a aujourd’hui peu de Yooner d’occasions disponible. Les occasions devraient apparaitre quand TSL mettra en vente un nouveau modèle (apparemment pas avant 2013). La ou vous aurez les meilleurs chances de trouver des Yooner d’occasion sont les magasins de stations qui renouvellent leur parcs et des magasins du type Troc Sport à Chambéry ou Annecy.
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Ou Faire du YoonerEn 2007, une année de test en situation réél dans la station du Semnoz a permis de valider une cohabitation sans problème du Yooner avec skieur et snowboarder.
Depuis, les plus grande stations comme les stations familiales autorisent progressivement le Yooner sur les pistes de ski.
La seule limitation du Yooner est l’utilisation des remontée mécaniques. En effet, n’étant pas chaussé de ski, l’utilisateur de Yooner est considéré comme un piétion. Il ne peut donc embarquer que sur les télésiège accessibles aux piétons pour l’instant.
Les téléskis ne sont également pas accessibles aux Yooner. Cependant, Yunaska, le fabriquant, développe actuellement un système permettant de remonter en Yooner sur des teleskis : le "YOOLIFT". Son utilisation ce développera probablement dans les années à venir. |
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Depuis 2007, la pratique du Yooner c’est bien développée. On peut aujourd’hui : - Faire du Yooner en Savoie, - Faire du Yooner en Haute Savoie, - Faire du Yooner en Isère, - Faire du Yooner dans les Hautes Alpes, - Faire du Yooner dans les Alpes du Sud, - Faire du Yooner dans les Pyrénnées.
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L’histoire du Paret en image |
Première présentation du Yooner à ISPO |
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Vous pouvez retrouver le Yooner sur : |
(1) Définition d’une luge selon le SNOSM, retenue par la Commission de la Sécurité des Consommateurs :
« L’activité [luge] consiste en un déplacement rectiligne le long de la ligne de plus grande pente d’un versant quelconque. Les pistes de ski sont généralement réservées à d’autres types de glisse que celle-ci. »
(2) D’apres l’etude réalisé pour l’ODIT : « Le positionnement de l’offre française de sport d’hiver »
(3) D’après l’étude réalisé pour l’ODIT : « la fréquentation de la montagne 2007/2008 »
(4) D’apres l’etude réalisé pour l’ODIT : « Les chiffres clés du tourisme de montagne en France »
(5) Activité physique et sportive, définition de l’OMS
Qu’est-ce que l’activité physique ?
Selon l’OMS, il s’agit de « tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques, entraînant une dépense d’énergie supérieure à celle du repos ».
L’activité physique est-elle synonyme d’activité sportive ?
Les activités physiques et sportives représentent un continuum allant de l’inactivité à une activité au moins modérée jusqu’à la pratique d’activités d’intensité élevée de façon régulière (comme chez les sportifs de haut niveau).
Selon l’OMS, le sport est un « sous-ensemble de l’activité physique, spécialisé et organisé », c’est une « activité revêtant la forme d’exercices et / ou de compétitions, facilitées par les organisations sportives ».
En d’autres termes, le sport est la forme la plus sophistiquée de l’activité physique, mais l’activité physique ne se réduit pas au sport, elle comprend aussi l’activité physique dans la vie de tous les jours, à la maison, au travail, dans les transports et au cours des loisirs non compétitifs.
(6) Définition du sport par wikipédia :
Le sport moderne se définit par quatre éléments indispensables :
- La mise en œuvre d’une ou plusieurs qualités physiques : activités d’endurance, de résistance, de force, de coordination, d’adresse, de souplesse, etc.
- Une activité institutionnalisée, ses règles tendent à être identiques pour l’ensemble de la planète
- Une pratique majoritairement orientée vers la compétition
- Une pratique fédérée (sous la tutelle d’une fédération)
(7) récemment, le Conseil d’Etat a semblé établir une distinction entre les activités physiques et sportives
L’activité sportive étant une “activité dont le caractère de discipline sportive repose sur un faisceau d’indices incluant : la recherche de la performance physique, l’organisation régulière de compétitions et le caractère bien défini des règles applicables à la pratique de cette activité”) et
les activités physiques, notamment de loisir, qui, “[n’ayant] pas pour objet la recherche de la performance physique au cours de compétitions organisées de manière régulière sur la base de règles bien définies [...] ne présentent pas le caractère d’une discipline sportive au sens de l’article L. 1311 [...] du Code du sport” (Conseil d’Etat, 2ème et 7ème sous-sections réunies, 03 mars 2008, n°308.568)
" [...] En l’espèce, le Conseil d’Etat énonce donc une distinction fondamentale entre la discipline sportive et les activités physiques dites de loisir, dont la vocation n’est pas la participation à des compétitions ou la recherche de performances. Il ressort de cette décision une distinction claire et nette entre la définition des activités physiques de loisir et celle des activités physiques et sportives. De notre point de vue, cette distinction fondamentale permet de dissocier non seulement les activités de loisir des activités sportives, mais également de mieux appréhender le champ d’application du Code du sport. [...] Il ne suffit donc pas qu’une association ou une fédération ait pour objet une activité physique pour que celle-ci entre dans le champ d’application du Code du sport, puisque ce dernier regroupe les activités physiques et sportives, mais non celles à vocation récréative ou de loisir
Philippe Planes, Fédérations sportives : disciplines sportives et champ d’application du Code du sport, www.isbl-consultants.fr
(8) Activité Physique de Pleine Nature (APPN)
Activité physique pratiquée dans un milieu naturel, dont l’exercice présente des risques pris en compte dans l’élaboration des règles encadrant cette pratique.
(9) Activités assimilées à l’alpinisme :
Arrêté du 14 juin 2007 portant définition de l’alpinisme, de ses activités assimilées et de leurs territoires et sites de pratiques qui relèvent de l’environnement spécifique
Art. 1er.
L’alpinisme et ses activités assimilées se définissent comme un ensemble de pratiques sportives qui regroupent différentes techniques de progression ou de déplacement à pied ou à ski dans un environnement montagnard.
(10) Activités assimilées au ski :
Annexe VII de l’arrêté du 25 octobre 2004 fixant les conditions d’obtention de la partie spécifique du brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré, option ski alpin.
La notion d’activités assimilées se caractérise par la combinaison des critères suivants :
Activités de glisse par gravité ou de déplacement sur neige à l’aide d’engins de formes variées pour tout type de public ;
Activités s’exerçant dans le milieu montagnard enneigé à l’exclusion des zones glaciaires non balisées et des terrains dont la fréquentation fait appel aux techniques de l’alpinisme.
En complément des formes usuelles de pratique du ski alpin (ski de piste, ski hors pistes (1), ski de compétition,
free ride, free style, ski acrobatique, ski cross, saut...), sont listées, à titre d’exemple, les activités assimilées
suivantes les plus fréquemment pratiquées :
le surf des neiges sous toutes ses formes11 ;
le télémark ;
le vélo à ski ;
la raquette à neige.
Cette liste est non limitative. Les diplômes autorisés pour l’enseignement du ski alpin définis en annexe VIII permettent
l’enseignement du ski alpin et de ses activités assimilées définies ci-dessus, dans la limite des prérogatives de chaque
diplôme au niveau technique, terrain de pratique et public encadré.
(11) Arrété du 10 juin 2002 modifiant l’arrété du 10 mai 1993 modifié relatif au brevet d’état d’alpinisme
"Dans l’unité de formation "moyenne montagne enneigée", pour exercer sur des terrains enneigés faciles, excluant tout accident de terrain important, valonnée, de type nordique et situé en moyenne montagne. La pratique de toutes les disciplines du ski et activités assimilées est exclue à l’exception de la raquette à neige."
(12) La notion d’environnement spécifique est définie comme suit par le ministère : « des milieux naturels dont la caractéristique est d’être potentiellement fluctuants et qui présentent des contraintes physiques et climatiques telles que, en cas d’accident, la tâche des secouristes s’avère très difficile tant du point de vue de l’acheminement des secours que de l’évacuation des victimes, d’où une adaptation particulière en matière de sécurité ».
autre source documentaire : Institut de la montagne
Le droit des sports de nature, Territorial éditions. Pérès M. (2006).
Droit et responsabilité en montagne, Presses universitaires de Grenoble. Belhache C. (2002).